Force est de constater que tous les ingrédients sont réunis. Les atouts sont indéniables pour qu'enfin, et après des années, pour ne pas dire des décennies d'attente, Marseille accueille les championnats du Monde de pétanque. Et surtout que ce rendez-vous planétaire, avec 5 continents représentés, 48 nations et 192 joueurs de haut, de très haut niveau, soit à la fois une fête sportive et populaire de premier plan. Tout cela n'est pas uniquement vœu pieu. De fait, les organisateurs ont mobilisé beaucoup d'énergie et de savoir-faire. Bref, les différents partenaires se sont donné les moyens de réussir.
« Il aura fallu attendre soixante ans de Fédération française pour que la capitale phocéenne accueille son premier championnat de France de pétanque en 2005, rappelle Claude Azéma, président de la Fédération internationale de pétanque et de jeu provençal. Dans le même ordre de grandeur, si l'ont peut dire, ce n'est qu'après cinquante trois ans de Fédération internationale que les Provençaux auront la possibilité de voir sur leurs terres les joutes d'un championnat du monde, alors que la France a pourtant déjà organisé une bonne demi-douzaine d'éditions de cette compétition. Cette fois l'initiative est venue de purs Marseillais convaincus, vite appuyés par toutes les instances de la Fédération française de pétanque et de jeu provençal (comité des Bouches-du-Rhône, ligue Provence-Alpes-Côte d'Azur et Fédération). Grâce à leur efforts et au sérieux du dossier élaboré durant plusieurs mois, toutes les collectivités locale se sont engagées derrière ces dirigeants bénévoles qui n'auront d'autre satisfaction que celle d'une complète réussite de la manifestation pour faire honneur à leur discipline et à la France ».
A l'instar des grands concours, de type Nationaux ou Internationaux qui animent la saison de pétanque, l'organisation d'un championnat mondial mobilise bien au-delà des seules instances fédérales. Les partenaires publics et privés ne manquent pas. On peut même les qualifier de pléthoriques. Rien ne serait possible sans l'implication en premier lieu des collectivités territoriales. Ces dernières ont répondu présentes. A ce à diverses échelles : nationale, régionale et locale.
« La ville de Marseille, Marseille Provence métropole (NDLR. La communauté d'agglomération), le conseil général des Bouches-du-Rhône, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sont particulièrement en vue lors de cette compétition, souligne Claude Azéma. Les organisateurs sont également appuyés au niveau national puisque le Comité des grands évènements internationaux (COGESI) du Centre national de développement du sport (CNDS) accepté d'accorder un soutien financier appréciable et encore jamais obtenu auparavant ».